Effectifs
177 femelles et 49 verrats répartis chez 41 éleveurs
Productions
Viande de porc (vendue en caissette)
Charcuterie : pâtés, saucisse, rillettes...
Graisse salée, nature et aromatisée
Carte d’identité de la race
- Robe légèrement rosée sans taches, soies blanches avec épi sur le dos, profil concave, oreilles inclinées vers l'avant cachant les yeux, poitrine profonde
- Poids femelle jusqu’à 350 kg, mâle jusqu’à 400 kg – Taille femelle jusqu’à 1m05, mâle jusqu’à 1m10
Berceau de race : Grand Ouest
Les atouts du Porc Blanc de l'Ouest
- Très bonnes qualités maternelles
- Bonne familiarité
- Bonne adaptation au plein air – non adaptée à la concentration en bâtiment.
- Porcelets lourds et précoces (2 kg à la naissance environ)
- Dépôt de graisse important et lent, lié au rythme lent de croissance et à son mode d’élevage en plein air
- La seule race de cochon dont la graisse contienne des acides gras poly-insaturés
- Bonne valorisation de fourrages grossiers et de sous-produits laitiers d’élevage
Le saviez-vous ?
La race craonnaise, à l’origine du Porc Blanc de l’Ouest, a fait la réputation de du jambon de Paris, des rillettes du Mans et de Tours.
Repères technico-économiques
Télécharger l'étude technico-économique 2018
Acheter ou vendre des animaux Porc Blanc de l'Ouest
- http://porc-blanc-ouest.fr/achat-vente/
- Pour un projet d'installation professionnelle : contactez la Fédération des Races de Bretagne - Maxime Bergonso - m.bergonso[at]gie-elevages-bretagne.fr - 02.23.48.29.17
Son histoire en quelques dates clés...
Jusqu’en 1958, on distingue encore les deux dernières populations aux standards parfaitement définis :
• La race Normande Pure dont le syndicat des éleveurs, créé le15 décembre 1937, tient son siège à St Hilaire-du-Harcouët dans la Manche
• La race Craonnaise, dont le Pig-Book, créé en 1926, est à Craon dans la Mayenne.
1958 : Fusion des deux races, Craonnaise et Normande, pour créer la race Porc Blanc de l’Ouest.
1968-1970 : Infusion de la race Veredelte Landschwein (Porc de pays en provenance d’Allemagne), qui contribue à la perte d'une bonne partie de la race d'origine
1 er Janvier 1971 : Fin de la sélection du PBO ; l'insémination dans cette race est interdite. On dénombre 50 éleveurs, 700 femelles et 60 verrats, la moitié des effectifs se trouvant en Bretagne.
1972 : le PBO rejoint l'UPRA Porcine.
1976 : le PBO ne figure plus parmi les effectifs de l'UPRA Porcine. Les quelques éleveurs ayant refusé d'introduire le Veredelte Landschwein dans leurs élevages contribuent cependant à sauvegarder la race.
1981 : A la demande du Ministère de l'Agriculture, la population Porc Blanc de l'Ouest est recensée : on dénombre 84 éleveurs, 169 truies et 10 verrats, présents en Normandie.
1982 : Un programme de conservation est proposé aux éleveurs
1994 : Création du syndicat d’éleveurs du Porc Blanc de l’Ouest, sous l’impulsion de Jean Sergent, technicien du Parc Naturel Régional d'Armorique.
1996 : Création du LIGERAL, association des Livres Généalogiques collectifs des Races locales de porcs. L’IFIP en assure l'animation.
Janvier 1998 : La race Porc Blanc de l'Ouest est officiellement agréée par le Ministère en charge de l’Agriculture.
2013 : Création d'une micro-filière réunissant producteurs naisseurs, producteurs engraisseurs, transformateurs et restaurateurs autour du Porc Blanc de l'Ouest en Finistère.
2013 : Le syndicat se fédère avec les autres syndicats de races bretonnes au sein de la Fédération des races de Bretagne
2021 : Décongélation de semences de 1999 et mise-bas de deux porcelets
Historique et missions du Syndicat de race
Créé en 1994, le Syndicat des Eleveurs de la race Porc Blanc de l'Ouest (PBO) a pour objectif de fédérer les éleveurs de la race, peu nombreux et dispersés géographiquement sur trois régions (Bretagne – Basse Normandie – Pays de la Loire). Le syndicat s'est donné pour mission de sauvegarder et de promouvoir la race. Le Syndicat a mis en œuvre dès 2004 un programme de maintien de la variabilité génétique de la race PBO, établi avec le concours technique de l'IFIP-Institut du Porc (prime au renouvellement des verrats). Le Syndicat assure également un appui en matière de suivi sanitaire (prise en charge partielle des frais de prophylaxie à 50%) et de suivi de l'identification (mise à disposition d'une pince à tatouer).
La dispersion des élevages constitue une difficulté à surmonter. La participation aux actions de promotion reste des temps forts pour les éleveurs (CGA – Concours régional PBO). L'animation, le suivi des élevages, l'encadrement technique des éleveurs, la valorisation de la production, tout comme la caractérisation des systèmes de production PBO, font partie des préoccupations du Syndicat PBO. L'IFIP assure un suivi zootechnique et génétique de la race (gestion de la base de données des généalogies, plan d’accouplement, suivi des consanguinités,…), le CRAPAL intervient en appui des actions (financement du test à l’halothane, financement et réalisation de projets de communication….). Une commission d’agrément des reproducteurs composée d’éleveurs et d’agents identificateurs (IFIP et CRAPAL) est chargée de valider les reproducteurs de la race. Il n’y a pas d’insémination artificielle en PBO, c’est pourquoi les éleveurs doivent posséder un verrat pour travailler en race pure. De la semence de PBO est stockée en Cryobanque Nationale, deux programmes de décongélation de semences ont déjà eu lieu. Le prochain est prévu en 2017 dans le cadre du programme CRB-anim.
Effectifs
177 femelles et 49 verrats répartis chez 41 éleveurs
Productions
Viande de porc (vendue en caissette)
Charcuterie : pâtés, saucisse, rillettes...
Graisse salée, nature et aromatisée